mercredi 1 avril 2015

PHILIPPINES & sa capitale Manille


  • Nom officiel : République des Philippines
  • Nature du régime : République, institutions inspirées du modèle américain de séparation des pouvoirs
  • Superficie : 300 000 km² 
  • Langues officielles : philippin (tagalog), anglais.
  • Monnaie : peso philippin (taux de change au 18 septembre 2015 : 1 euro = 52,98 pesos)
  • Population : 99,4 millions d’habitants(1)
  • Densité : 316 habitants/km² (Répartition : Luçon 46M, Visayas 11,2M Mindanao 21.6M) 
  • Croissance démographique : 1.7 %
  • Espérance de vie (2013) : 69 ans(1)
  • Taux d’alphabétisation : 95.4 %(1)
  • Religions : catholiques (84%), musulmans (7%), protestants évangéliques (4%), bouddhistes (1.5%), nombreuses églises chrétiennes : Iglesia ni Christo, El Shaddai, Aglipayan
  • Indice de développement humain 2012 : 0.654 (développement humain moyen, 114e rang sur 187
(Source : http://www.diplomatie.gouv.fr/)
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MANILLE
(29-30-31 mars)


Le vrai premier contact avec les Philippines c'est le petit formulaire ébola à remplir dans l'avion, à remettre à l'aéroport à des personnes portant un masque.
Ici beaucoup de touristes asiatiques ce qui brouille les pistes. De l'aéroport de Clark à Manille je partage un taxi et prends le bus avec un jeune malaisien, Randy. Il vient passer 6 jours à Manille avec des amis philippines rencontrées via le couch surfing, au passage il me propose de venir chez lui en Malaisie par ce biais. Il est étudiant en mėdecine et très looké, il me demande mon contact Facebok et je vais ainsi pouvoir suivre son périple à coup de selfies. Il me raconte qu'il est malaisien chinois et que même les malaisiens ne comprennent pas trop comment c'est possible. Il me parle des différences de cultures entre les pays d'asie qu'il a visité. Très serviable il ne me laisse qu'une fois montėe dans un taxi en destination de mon hostel.



Pas si simple de trouver l'hostel pour le conducteur taxi.
Je ne devrais pas dire Manille d'ailleurs, car cela ne désigne qu'une des 16 villes composants l'aire métropolitaine. La mėgalopole est la 12ème plus peuplée du monde avec environ 107.668.000 habitants. Je vais vitre comprendre la complexitė des transports.
Je me rends donc prėcisément à Makati où je trouve l'entrée de mon hostel sous un pont, réparti sur 4 ėtages d'un building de 10 niveaux.

Vue de la terrasse de l'hostel sur la jungle urbaine et humaine.




Ici aussi on optimise aussi l'espace, dortoir de 10. Beaucoup de touristes asiatiques et australiens.
J'ai hâte de pouvoir quitter la mégacité, mais certains l'adorent comme au américain ici depuis 3 mois dans le même hostel.

On recommence : nouveaux visages, nouvelle langue, nouvelle monnaie et taux de change, autre cuisine, changement de religion, et pour commencer autre logique dans les transports...
Plus de tuk-tuk mais des tricycles ou moto side-car. Des jeepneys aux airs de limousines, en réalité des jeeps abandonnées par l'armée amėricaine à l'issue de la seconde guerre mondiale, lieu d'expression de sa creativite et personnalite. Des bus en quantité avec une 10aine de compagnies et des terminaux ėparpillés à travers les 16 districts... Un casse-tête pour moi, peut-être une logique encore non comprise. Également un train avec 3 lignes circulaires, lent, et tout accés implique plusieurs fouilles de son sac.
Lors de mon second trajet en train je suis surprise de constater une affichette sur le quai " femmes, personnes âgées et handicapés", je constate en effet que mon entourage est exclusivement féminin, et que la rame suivante ne contient que des hommes. Cela est surprenant car cette distance hommes et femmes ne semble pas exister dans la vie quotidienne.




Beaucoup d'hommes armés que ce soit dans les petits magasins, les grands centres commerciaux, les stations de train, les agents de la circulation, les banques, ou simplement les restaurants ou hotels...

Ma première expėdition a pour objectif de réserver un bus de nuit pour aller au nord du pays dėcouvrir les rizières de Banaue, inscrites au patrimoine de l'Unesco. Malgré des prises d'informations au préalable, l'opėration va me prendre pas moins de 5 heures ! Pas de site internet ou d'horaires pour les bus, on a la bonne information ou on ne l'a pas. Premier essai : bus complets les 3 prochains jours pour cause de semaine sainte. J'essaye la station concurrente voisine (identifiée dans mon guide, sur internet et par l'accueil de mon hostel), je me fais dire de me rendre dans une autre antenne à l'autre bout de la ville. Les tricycles refusent la course trop lointaine, je parviens à trouver un taxi, il fera 3 fois demi-tour pour trouver le chemin. Arrivée à la pause dėjeuner du personnel.
Je dėcouvre ainsi la mėgalopole polluėe et bruyante, son impossible traffic, les superpositions de ponts routiers et les rares passerelles pour piétons. Des hommes dorment sous les ponts entre les triple voies. La mėgalopole offre un triste spectacle de contraste entre pauvretė et abondance.

Petite ėpicerie à proximitė de l'hotel.


Dėlirant district Bonifacio avec ses gratte-ciels, sa collection de grues, ses grands espaces, sa 5ème avenue, ses boutiques de luxe parmi lesquelles le concessionnaire Ferrari, ses centres commerciaux... on ne tente meme pas de compter le mombre de buildings en construction. 




J'ai l'occasion d'observer toute l'agitation du centre commercial "market-market", et le folklore des salons de beauté : épilation au fil, enfilade de banquettes peut-être 40, oú hommes comme femmes viennent au même endroit pour des soins du visage et des pieds (parfois les deux en même temps), les uns à côté des autres sans plus d'intimité pour subir le supplice de la cuillère à sébum... L'hygiène c'est du sėrieux, les Philippins sont connus pour ça.
...

Mes débuts aux Philippines sont un peu compliqués face à un réseau de transport que j'ai du mal à comprendre, une vraie chasse à l'information. Le vendredi saint et ses congès ne viennent pas simplifier les choses. Au final je ne vais pas utiliser ce fameux ticket de bus, mais partir plus tôt un peu plus au nord de Manille, pour assister aux étranges célébrations religieuses qui ont lieu uniquement le vendredi saint.

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