Saison des pélerinages : janvier, février, ça tombe bien !
Lien de pélerinage depuis plus de 1.000 ans, différentes interprétations selon les religions. Adams's peak, pour les catholiques qui considèrent l'endroit comme le lieu oú Adam posa le pied sur terre après avoir étė chassé du paradis. Sri Pada, pour les bouddhistes qui viennent y voir l'empreinte sacrée laissée par le Bouddha sur le chemin du paradis.
A cette période, le temple construit au sommet est très animé.
L'ascension se fait de nuit, départ entre 2h et 3h, pour arriver au levé du jour, 5.200 marches et 4h plus tard. En saison le parcours est ėclairé par un ruban de lumière.
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DALHOUSIE
(29-30 janvier)
DALHOUSIE
(29-30 janvier)
Logistique
Me voilà à Dalhousie aussi appelée Nallathanniya.
Me voilà à Dalhousie aussi appelée Nallathanniya.
1h30 de bus pour raccorder Nuwara Eliya à Hatton, puis 1h30 de tùk-tùk sous un déluge. Me voilà au village de Dalhousie, lieu le plus commun pour l'ascension de l'Adam's Peak. Je croise les doigts pour que la pluie cesse pour le trek de cette nuit !
En attendant, pause nouvelles internationales et petite lessive en essayant cette fois de mieux gèrer le sèchage et m'éviter une petite odeur de moisi, très routarde :)
Grosse pluie... mais qui ne justifie pas d'interrompre le travail dans les plantations de thé, les cueilleuses restent en poste.
Vue sur le réservoir de Castlereagh, depuis une église ; contournement pour arriver à destination.
Arrivée au village de bungalow. Petit jus d'ananas frais pour oublier le mauvais temps.
Le personnel de l'hostel est captivé par la télé, sur la terrasse du restaurant, le nouveau président annonçant une baisse généralisée des prix.
Une petite idée du parcours grâce aux illuminations nocturnes.
Départ 2:30 sans pluie, les rues sont calmes et les pélerins Sri Lankais sont sur le chemin du retour, ce sont les touristes qui montent. Ambiance de fête foraine au niveau du départ, confiseries, ours en peluche, poupées, bonnets gants et cache-oreilles semblent annoncer un grand froid au sommet.
Rue déserte à part quelques chiens qui font les poubelles.
Top départ et premières marches, jusqu'au sommet de nombreuses boutiques pour boire et manger. A la redescente on croise de nombreuses personnes qui portent le lourd nécessaire sur le tête, farine, cartons... Le chemin est raide et difficile.
En chemin demande de dons et remise d'un de ces petits bracelets en fil blanc symbolisant l'esprit de Bouddha.
Arrivée au sommet : peu de place pour beaucoup de monde, il ne fait pas si froid mais les Sri Lankais sont bien couverts. Les pélerins ont tous les âges, les plus anciens ont du mérite, comme une petite mamie de peut-être 80 ans équipée d'un bonnet à têtes et mort.
Niveau vue, le lieu n'est pas vraiment étudiė pour profiter du panorama.
Le levé de soleil se fait à 6h dans les nuages, puis rapidement la brume masque tout.
La cérémonie commence.
On se rėchauffe les mains, et on me demande un selfie et une adresse Facebook...
La descente réserve un très beau paysage verdouillant et brumeux.
Ensuite il faut descendre les marches irrégulières difficilement gravies. On suit toujours les drapeaux.
De très très longs fils blanc, l'esprit de Bouddha.
Retour au centre pour 9h et un petit-déjeuner mérité.
C'est de nouveau le déluge tout l'après-midi. Pas beaucoup de voyageurs solo ces derniers temps, ici que des couples et beaucoup (trop) de français. Du coup ça facilite les choses pour sympathiser avec le personnel des hostels. Nimal, le gérant, m'embarque volontiers en tùk-tùk pour visiter le coin, boire un coup d'arrack (alcool de noix de coco ressemblant au whisky) chez son ami, à l'hôtel de son frère, visiter le potager des voisins... J'ai le privilège de pouvoir voir les coulisses, notamment la cuisine pour une démo kotthu roti. Je profite aussi des conseils techniques des pro pour améliorer ma technique et précision de tir au karom.
Roti, à base de je ne sais quelle farine... encore non identifiée.
Le bar à ėpices et massala, et les deux petits chatons endormis à côté des poêles.
Demain je laisse Nimal et son village de bungalow pour une nuit à Kandy, la seconde grande ville Sri Lankaise.
Je dois être en poste pour wwoofer le 1er février.
Pas de wifi sur place, les nouvelles vont donc se faire plus rares... à l'occasion d'une excursion à Kurunegala la ville voisine.
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Arrivée à Kandy
(31 janvier)
Je suis restée fidèle au bus malgré l'insistance des tùk-tùk et chauffeurs pour essayer de faire business avec moi. On peut mieux apprécier les paysages en prenant de la hauteur, et c'est une vraie immersion dans la façon de vivre des Sri Lankais.
Aujourd'hui pour la première fois je rencontre des monques occupant les places qui leur sont réservées dans tous les bus : " for clergy only", affichage au niveau des deux places situées juste derrière le conducteur.
Le bus s'arrête en plein milieu de la route, à une petite source pour remplir les bouteilles d'eau, il y en a toujours à l'avant du bus et il me semble que chacun peut venir y boire.
Quelqu'un cède sa place illico si une personne âgée ou une mère avec un petit enfant apparaît dans le bus, pas besoin de regard ni de mot c'est automatique. On fait aussi très attention aux enfants des autres pour leur laisser suffisamment de place et ėviter une chute dûe à la conduite. A l'avant 3 petits gars, préado, bras dessus dessous, entassés comme des chatons, endormis.
Le vendeur de tickets qui déambule dans le bus demande à quelqu'un de me laisser sa place, je peux dire non 3 fois, il n'y a rien à faire, c'est prévu comme ça.
Lorsque j'explique que je vais faire du volontariat dans une ferme la réaction des Sri Lankais est la même : incompréhension et limite fou rire, ici rien de noble dans ce mėtier, commun et ingrat. Je demande à mon rasta tùk-tùk de m'emener acheter des gants de jardinier. Me voilà parée pour l'aventure.
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Massage ayurvédique
Haaaa je me suis dis que l'occasion était parfaite : lendemain de trek et mollets bien tendus après avoir gravi bien des marches, et pas assez de temps pour me lancer dans une visite de la ville.
Et bien j'ai revu Gérard Jugnot dans les bronzés... Tout sauf relaxant, des petites claques, contractions musculaires automatiques pour essayer d'avoir moins mal oú simplement rester en place... puis plus tard compter ses bleus. En revanche ça doit être parfait pour la couenne !
Je reviendrai à Kandy pour quelques jours, après le wwoofing.
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