mercredi 14 janvier 2015

Udawalawa, village accolé à la réserve animalière d'Uda Walawe

Je quitterai Mirissa demain, mon hôte Sarath a déjà imprimé ma photo qui figure à présent dans l'album de ses guests. Toute la famille est venue me saluer en une sérieuse procession, m'offrant une carte postale avec un message personnel et des photos de moi. On me rappelle une nouvelle fois l'importance de mes commentaires à mettre en ligne sur la guest house. Sarath est adorable, plus que serviable, un peu stressé, chaque innocente question étant interprètée comme une demande. Son fils est scolarisé dans un établissement pour futurs criqueters.
Je laisse la boulangerie ambulante, tùk-tùk avec vitrine, repérable par sa mélodie électronique sifflante, me rappelant le fameux Twisted nerve de la BO de Kill Bill. Rien d'aussi tragique mais une tournée qui commence déjà en musique à 5h du matin. Le glacier a également sa musique distinctive identique sur toute la côte sud, un célèbre morceau classique que je ne saurais nommer.

Donc demain Uda Walawe, un des 14 parcs nationaux du Sri Lanka, 6 étant dédiés au safari, j'ai choisi ce parc moins touristique et de taille modèrée, limitant ainsi les kilomètres à parcourir dans la réserve pour rencontrer éléphants et autres animaux.

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UDAWALAWA
(15-16 janvier)

Changement de décor, je laisse les plages derrière moi qui sont vite remplacées par les rizières. Le relief devient moins lisse, mais le village d'Udawalawa reste encore aux pieds des hauts reliefs. Je trouve surtout un air plus respirable, même si la veste reste toujours au fond du sac.
Environ 3 heures, 2 tùk-tùk et 2 bus plus tard me voici au Green Park Safari Holiday House. Ici encore pas de dortoir donc une grande chambre toute seule, comme dans la guest house précédente, ce qui veut dire moins de rencontres. Au final c'est l'occasion d'amorcer un vrai échange avec les trois frères qui gèrent l'endroit, lassée des derniers échanges exclusivement pécuniers, je rebondis finalement en aidant à créer une page Facebook pro pour aider à la promotion de l'endroit créé très reçemment. Vraie expérience interculturelle, tout en tâchant de garder une place acceptable ici en tant que femme. Ajith me remercie en m'offrant un poil de queue d'éléphant, ce qui me fait intérieurement beaucoup rire, mais c'est rare et protecteur pour moi, étrange voyageuse solitaire.




La fine équipe dit avoir 10 ans d'expérience en matière de safari, mais je relève quelques contradictions dans les propos, aucun souci avec ça, je découvre le fonctionnement des choses ce qui me permettra peut-être de sortir parfois du basic lien touristique et de toutes les exigences ou pressions qui vont avec.

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Temple & communion avec la nature

Incroyable endroit, intégré sous une énorme roche suite à un éboulement, les photos ne transmettent en revanche pas l'immensité du lieu. Des arbres immenses, également des singes. Ajith m'explique que la roche bouge encore et qu'un jour elle terminera son chemin, forcėment en écrasant le temple.


Plafond peint à même la roche.


Lieu de retraite de moines, ici abandonné mais la construction en pierre est en parfait était, ce qui me rappelle l'Ardèche un instant.


Arbre aux dimensions démesurées.


Monter les marches, escalader, encore un peu, et voici au sommet d'une grosse roche une emprunte de pied de Bouddha et une vue magnifique.


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Elephant transit home

Refuge d'éléphants orphelins ou blessés, relâchés une fois possiblement autonomes.
4 repas par jours, auxquels on peut assister.
A deux pas de ma guest house je m'y rends à pieds et me joins aux Sri Lankais.




2 commentaires:

  1. Salut Emilie,
    ici il pleut et cela fait du bien de voir ces belles couleurs, j'avoue que la nourriture me fait saliver. Bises. Jlouis.

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    1. Haha Jean-Louis, si j'arrive à me faire initier aux mystères du kotthu roti je tacherai de t'en faire profiter.

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