Ella, village de la région montagneuse

(23-24 janvier)

Ella c'est ici à 1.041m.

Nouvelle expédition en train, plus incertaine que la veille, longue attente et retard important. Un sourire pour demander de l'aide pour mettre mon sac en hauteur, et quatre nouvelles rencontres. On parle quatre langues dans la même discussion, portugais, anglais, espagnol, français.

Paulo et Alberto, deux avocats portugais, et un couple d'espagnols Roger et sa femme qui ont complètement changé de vie pour faire de l'import-export de vêtements népalais et de la confection de bracelets tressés.

Descente du train, je trouve un tùk-tùk, Darshana a qui je demande de me conseiller un hostel, en 5 minutes c'est trouvé, moitié moins cher que sur internet. Darshana tient aussi le bar situé juste en face de mon hébergement, improbable bar de type lounge dans ce petit village, idéalement placé au pied de la gare. J'y rencontre rapidement Lilla, italienne vivant à Londres, je lui propose de partager ma chambre, après l'avoir vu arriver avec son gros sac à dos.

Ascension du little Adam's peak au milieu des plantations de thé, à la clé une vue plongeante sur la vallée.

Petite idée de l'ascension du lendemain : Ella Rock.

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En route pour Ella Rock, début de la ballade sur la voie ferrée pour 2 kms. La mascotte du village nous accompagne, Kottha qui signifie petit. Elle trotte en équilibre sur un rail. Elle a élu domicile au bar de Darshana.

Trouver l'arbre bouddha pour repèrer le chemin à prendre.

Finalement pas si simple à trouver, les guides le savent et attendent le touriste égaré.

Essaim d'abeille.

On retrouve Khotta au sommet après l'avoir perdue en cours de route. Le petit chien fait le chemin tous les jours avec les touristes et a ses habitudes et horaires.

Vue du sommet de Ella Rock.

Retour par la cascade.

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Betel,

Le fameux tabac à mâcher qui à la longue colore les dents en rouge.

A notre demande, notre ami Darshana nous explique le principe.

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Expédition rapide en tùk-tùk, à Bandarawela, la ville d'à côté, pour quelques courses.

Partie de karom avant de se séparer.

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Retour à Uda Walawe
(25-26 janvier)

Je reviens sur mes pas, par un autre chemin, pour en savoir davantage sur cette proposition qui m'est faite de faire une présentation dans une école, à des élèves de 18 ans, sur le développement durable. Le gérant de la guest house est en effet également professeur de politique, et soucieux d'éveiller ses élèves en les surprenant.

J'embarque Lilla avec moi, qui pourra ainsi faire un safari avant de reprendre sa route pour l'océan. Plus chanceuse que moi elle a vu 2 léopards.

Je retrouve la famille, j'apprends que Bandara (conducteur de jeep safari) s'est marié depuis ma dernière venue. Il me raconte qu'aujourd'hui est le premier jour de vie commune avec sa femme. Il me montre des photos, me raconte que la célébration se fait sur cinq jours. Très nature, il me raconte aussi qu'il est parti à Bentota en "honey moon you know" et rajoute "difficult cause no experience". Il est bouddhiste. Ci-dessous sa photo de profil Facebook, il est très fier. Il ne s'agit pas d'un mariage arrangé, lui et sa femme se fréquentent depuis 3 ans, les familles ont discuté ensemble et approuvé le projet de mariage.

Plus tard une nouvelle photo en costume traditionnel.

Lilla part après une nuit. Et encore des au revoir, annonçant de nouvelles rencontres...

Je reprendrai la route le lenddemain, de nouveau vers les montagnes, direction Nuwara Eliya. Le wwoofing commence dans 5 jours, et devrait mettre de l'eau à mon moulin pour savoir si je peux faire cette présentation, ma crainte ėtant de ne pas venir en occidental conquérant qui a tout (mal) compris à la réalité locale.

Je n'ai pas encore assez de recul et d'informations sur le Sri Lanka, mais j'ai le sentiment que ce petit pays a déjà compris beaucoup de choses. Niveau propreté, rien de comparable avec l'Inde, je n'ai d'ailleurs croisé qu'un voyageur handicapé par la tourista. La plupart des endroits sont très propres, même si l'on trouve quelquefois des ordures par ci par là. Je constate de nombreux affichages de sensibilisation, Ajith me raconte également que ses élèves participent à un programme de nettoyage et en sont très fiers. Les parcs nationaux sont ėgalement très bien préservés.

J'ai donc pu échanger avec Ajith sur le sujet, Monsanto, les Ogm, la biodiversité, les banques de graines type Kokopellii ou actions menées par l'indienne Vandana Shiva... Il découvre la plupart des choses, et c'est assez complexe à expliquer avec nos deux anglais approximatifs, mais ça l'intéresse beaucoup.

Pour ma dernière nuit au Green Park, j'ai pour collocataire une petite grenouille qui croasse joyeusement dans ma salle de bain lorsque je vais me coucher.

Ajith ne veut pas que je paye mon hébergement, car j'ai contribué plusieurs fois à leurs affaires.