mercredi 14 janvier 2015

Cuisine exquise

Petit déjeuner typique : hoppers ou nouilles de riz brun, sambol de noix de coco ou noix de coco râpée et épicée, dhal ou écrasé de lentilles que l'on retrouve en Inde, tout cela sur table jamaïcaine car ici sur la côte sud Bob Marley est à l'honneur dans presque tous les bars de la plage. 


Fruits de saison, mangue, banane et jambu ou pomme rouge.





Autre petit déjeuner typique : kiribath ou riz au lait de coco, avec sambol d'oignons.



Kotthu roti, et ses étapes de fabrication.
Le roti étant une pâte fine, entre la pizza et la brique.



Les rotis sont préparées d'avance tout au long de la journée, on ne voit jamais la préparation de la pâte mais toujours la cuisson. De grandes plaques sont cuites d'avance au cours de la journée, pliées en 4 puis stockées, parfois dans des endroits improbables. Ensuite elles sont coupées, comme ici à gauche sur la photo. Le cuisiner est toujours dans un petit box vitré comme ici, sympathique pour nous touristes qui pouvons observer son habilité. Jamais de femmes en cuisine dans les restaurants, métier d'homme.



D'abord tout chauffer, version végėtarienne, œuf, poulet ou poisson.



Ensuite tout couper, avec deux sortes de spatules qui font un clac clac bruyant mais caractéristique, sur la plaque de fonte.



Coconut roti en préparation à la guest house d'Haputale.



Servis avec sambol d'oignons bien épicé, ça cale !




Roti de banane, une ressemblance avec les pancakes.



Dambala, ou haricot ailé.



Curd ou fromage blanc au lait de bufflonne, traditionnellement vendu dans son pot en terre cuite.



Plateau d'en-cas, on le dépose sur la table, on se sert et on ne paye que ce que l'on mange. On retrouve les rotis dans toutes les déclinaisons, des beignets, des samousas.



Vadai, à prononcer "vadé", un grand classique vendu dans de minuscules échoppes en bord de route ou par des vendeurs ambulants dans les bus chantonnant avec rythme "vadai, vadai, vadai".
Il s'agit de dhal frit généralement en forme de galette même si ma photo confirme l'exception. Parfois des petits piments frits sont proposés pour accompagner, ils ne sont pas très forts. Ici le vendeur a aussi des feuilles de caloupilé, et des pois chiches.
Le tout est mis dans un sachet en papier recyclé, papier le plus souvent récupèré dans les écoles, on retrouve ainsi souvent des leçons, polycopiées ou manuscrites, c'est charmant. On peut ainsi apprendre à tout âge et en tout lieu, par exemple une liste de vocabulaire anglais avec correspondance cinghalaise. Et c'est tellement mieux que le plastique !





La cuisine sri lankaise est parfumée et s'apprécie avec plaisir. Après quelques semaines on finit tout de même par la trouver trop riche et le corps réclame des légumes vapeur, sans cuisson dans le lait de coco.
Les Sri Lankais mangent du rice and curry matin midi et soir, finalement peu raffolent du kothu roti.
Je me rends compte que je n'ai pas vraiment fait de vraie photo de rice and curry et des papadam qui l'accompagnent parfois, des galettes craquantes de haricot urd, parfois appelé soja noir.

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