dimanche 4 janvier 2015

Top départ Sri Lanka & Aterrisage en plein melting pot

31 décembre 2014



Décollage de Marseille, 3h pour rejoindre Istanbul, une escale le temps du cap des 12 coups de minuit, puis 10h30 de vol pour rejoindre Colombo, capitale du Sri Lanka.
Bienvenue au Sri Lanka, ajouter 4h30 à sa montre, il est 15h.
Logistique sans embûche.

Les douze coups de minuits sont plutôt passés inaperçus à Istanbul : un petit cri et quelques applaudissements. Pas de champagne dans l'avion, mais un loukoum, est ce que ça compte ? ou est-ce habituel sur la Turkish Airlines ?
Halte inattendue sur la piste de Male aux Maldives, juste le temps de déposer quelques passagers et de voir une mini piste bordée d'une eau turquoise alléchante, et de faire sacrément monter la température de l'avion.
Arrivée à bon port, ainsi que mon compagnon de voyage, mon sac à dos ! Petit aéroport avec sapin et guirlandes de circonstances, hôtesses en sari, et galeries marchandes débordant d'électroménager.


J'ai cru devoir repayer mon ETA (équivalent électronique du visa) pour un chiffre jugé en trop sur mon n* de passeport... mais au final ils sont très sympas à l'immigration et je n'ai rien eu à débourser, juste un enregistrement fait auprès d'un autre guichetier souriant. On ne me demande pas non plus de fournir un billet attestant de ma sortie du pays.
Les premières peurs s'envolent déjà, celles liées aux récits catastrophes d'autres voyageurs.

Trouvé un couple d'australiens pour partager un taxi.
Arrivée dans la guest house réservée pour 4 nuits : Clock Inn.
Dortoir de 6 désert, première soirée pas super réjouissante j'avoue, chute de moral : mais qu'est ce que je fais là ??? toute seule !

Sinon le Sri Lanka c'est , une petite ile paradisiaque au sud ouest de l'Inde, pas plus grande que la Belgique.


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1er janvier 2015


Dès le lendemain la machine est lancée, et le dortoir est au complet :

- Petit déjeuner avec une italienne, qui vit en Asie et travaillait dans un ONG pour sensibiliser les Sri Lankais au bonheur autre que matériel, suite au tsunami et a l'insécurisante interruption des dons qui ont suivi.
- Pause de chambrée avec une vacancière australienne.
- Dîner sushi avec un américain, musicien en voyage depuis des mois, avec une map monde tatouée sur les deux cuisses.
- Verre avec une néerlandaise qui débute un grand voyage en solitaire avec des étapes ONG, et un Sri-Lankais installé en Malaisie, de passage pour les affaires.
...
Le jour suivant :
- Expédition pour une cérémonie bouddhiste dans un temple, avec deux indiennes en vacances pour une semaine, travaillant dans la finance et le marketing.
Le jour suivant :
- Journée avec une canadienne anglophone originaire du Japon, en voyage en solo depuis des mois, et optimise son budget en faisant du bénévolat en fermes, type woofing ou work away.

Au bout de deux jours, je confirme ce que l'on m'a annoncé : le backpacker n'est jamais seul, il a de nouveaux amis tous les jours, pour un jour ou parfois plus.

Question âge tout ce petit monde pour le moment est dans la trentaine.


Rudra, Swati, Gilliam
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De jours en jours la liste s'étend : Allemands, Ukrainiens, Anglais, Tchèques, Italiens, Russes, ces derniers ayant très mauvais réputation auprès des Sri Lankais.


Bilan des conversations : qui voyage seul une fois, le refera souvent.

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